lundi 11 juillet 2011

PÔÔÔVRE YASSER !

En 2004, la magazine Forbes publiait comme chaque année son classement des plus grosses fortunes mondiales et, chose extraordinaire pour ceux qui se contentent  de l’information politiquement correcte, Yasser ARAFAT y figurait en sixième position après la reine d’Angleterre. Et encore, le magazine se fondait sur une évaluation patrimoniale, c’est à dire la face visible de l’iceberg, « d'au moins 300 millions de dollars » alors que des sources économiques et financières situaient la fortune d’ARAFAT aux alentours du milliard de dollars.
Jaweed al-Ghussein, fut pendant douze ans le trésorier du Fonds national palestinien. En 1996, il s’inquiète de l’opacité de la gestion et des dérives financières de Yasser ARAFAT qui, bon démocrate, le fait jeter en prison. Réfugié à Londres, trahi dans ce qu’il pensait être un juste combat, il confie en 2003 au Times qu’il a établi chaque mois et pendant des années un chèque de 10 millions de dollars au nom de Yasser ARAFAT, sans pouvoir connaitre la destination de ce pactole.
Cependant, si l’on s’intéresse à la vie somptuaire de Souha ARAFAT, veuve du guide désintéressé, il est permis de penser que les anciennes hôtesses de l’air ont de confortables retraites.